Secret a écrit:Non, c’est faux, la Bible est de loin plus violente que le Coran, et je ne suis pas le seul à le dire.
On se croirait dans la cour de récré " C'est pas moi, c'est lui, nananèreu!!"
Je vous propose d'élever le débat et pour cela de revenir aux fondamentaux: il s'agit de constater que dans l'état actuel du mental humain, le besoin d'appartenance à un groupe , un clan, une ville, une région, un pays est impérieux. Vous le justifiez en disant " c'est humain" et en trouvant très bien que les gens aient des croyances et qu'il faut les respecter. Perso, je ne respecte pas les croyances, je les considère comme un signe d'infantilisme, comme la croyance au père Noël. Je reconnais honnêtement que je ne suis pas totalement détaché de ce besoin, par exemple, j'aime la France, ce qui n'est pas infantile en soi, par contre je me surprends à être content de la victoire d'une équipe de sport française sur une étrangère et je trouve cela complètement con. C'est encore pire quand vous voyez les réactions de supporters. C'est complètement con, car dans les équipes sportives il y a souvent des joueurs non français et dont l'entraînement sportif ne doit rien à la France. Qu'est-ce qui ne serait pas con mes demanderez vous?
Ce serait d'être content que le meilleur gagne. Dans la même veine, lorsqu'on compte des morts dans une catastrophe aérienne par exemple, les journalistes disent, tout contents, "il n'y a pas de français parmi les morts". Cela aussi, c'est complètement con, parce que les mort étrangers, ce n'est pas grave? Idem avec les découvertes scientifiques ou technologiques, comme on est content lorsque c'est un français qui obtient le prix Nobel! C'est complètement con, car le dit scientifique n'a pu faire sa découverte que grâce au travail d'équipes scientifiques de tous les pays, et des équipes qui comptent souvent beaucoup de nationalités.
Ce raisonnement est valable bien sûr pour les religions, pourquoi vouloir rester catholique, juif, musulman? Qu'est-ce que les religions apportent à l'homme sinon la satisfaction de ce besoin d'appartenance et un cataplasme sur l'angoisse existentielle? Je suis moi-même d'origine juive et me souviens que dans ma famille on exprimait le mépris des non-juifs, qu'on qualifie de " goïms", j'en éprouvais beaucoup de gêne, et me suis éloigné du judaïsme, quoiqu'il contienne des trésors de pensée, comme toutes les religions d'ailleurs. Mais qu'est-ce qui l'emporte dans toutes les religions, les trésors de pensée ou les incitations à la haine d'autrui? Le Christianisme prône l'amour du prochain, mais historiquement , qu'en est-il? Les clergés ont en fait répandu la haine d'autrui.
Bref, je considère le besoin d'appartenance comme une survivance du clanisme, de l'instinct grégaire chez les bêtes et qu'il est temps de grandir et de les dépasser. Les besoins animaux "naturels" existent et certains doivent être satisfaits, comme celui de se nourrir, de se protéger des météores, d'explorer, de communiquer. Dans ce cas, le besoin d'appartenance aussi doit être satisfait, certes, mais ne serait-il pas temps de dépasser l'attachement à un clan par l'attachement à l'humanité.
D'ailleurs, l'attachement à l'humanité est lui-même suspect, n'est-il pas à l'origine du peu de respect avec lequel on traite la biodiversité?
Alors passons à l'attachement à la terre, et plus tard, pourquoi pas à tout l'univers?
Alors, s'attaquer aux croyances de quelqu'un, est-ce s'en prendre au croyant, comme le laisse entendre Gérard? Bien entendu, depuis la nuit des temps, les humains baignent dans les illusions, illusion que la terre est plate, qu'elle est le centre de l'univers, et j'en passe. Ces illusions, étaient établies en dogmes par les tenants du pouvoir qui se sentaient atteint dans leur personne par ceux qui soutenaient le contraire, au point qu'ils les envoyaient au bûcher. Ce n'est pas un mauvaise chose que d'attaquer les croyances de quelqu'un, cela peut l'aider à élargir sa conscience, ce que j'appelle "grandir". Mais ce doit être fait avec respect, et même pas fait du tout selon la personne à laquelle on s'adresse, par exemple ne pas dire à un enfant que le père Noël n'existe pas. Mais ne pas dire à un croyant adulte que ses croyances sont fausses, n'est-ce pas le considérer comme un enfant, et d'une certaine façon, le mépriser?