


Dans les médias et parmi la population, il est souvent évoqué les termes politiques de "gauche" et "droite". Certains considèrent que ces termes abondamment utilisés par les médias n'ont plus réellement de différence, puisqu'il est souvent attribué au PS que le parti est de gauche, même Valls l'emploie à souhait. On se demande même si ce n'est pas voulu pour que les peuples se rangent pour l'un ou pour l'autre, histoire que ces partis traditionnels puissent garder un grand nombre de voix.
Gauche
La gauche évoque souvent le côté social se préoccupant des plus précaires, peu de repères territoriaux et encore moins concernant les origines ou ethnies. Les valeurs d'égalité et de fraternité sont très souvent affichés. Certains même y incluent le courant libertaire. L'aspect économique est un peu moins évoqué excepté l'économie solidaire plus prononcé, et doit bénéficier pour les professions manuelles, agricoles et emplois intermédiaires, et moins aux salaires les plus élevés. La tendance est un rattachement à la bureaucratie, à la fonction publique : tant pis si ça ne fonctionne pas très bien, tant qu'il y a des fonctionnaires et beaucoup de services publics gérés par le domaine public. L'aspect de l'écologie est souvent repris par la gauche (on le voit bien dans de nombreux partis par exemple en Europe), le côté bobo soixante-huitard, assez peu attaché au progrès et souvent contre tout. Ensuite, le terme de gauchiste est ramené aussi dans le langage courant mais semble être plus proche de mouvements orientés extrême-gauche : antiraciste, anticapitaliste notamment.
-> L'individu dans le groupe, décision par le groupe. L’État joue un grand rôle : plus d'égalité, donc moins d'aspect sécuritaire.
Droite
La droite évoque un attachement plus prononcé à l'économie et à la prise d'initiative, notamment l'économie de marché avec une orientation qui va du keynésianisme (droite plus sociale, car intervention de L’État dans l'économie) jusqu'au courant néo-classique, donc beaucoup plus libéral, en laissant les marchés et l'économie s'auto-réguler et une intervention minime de l’État. Les valeurs de liberté et de responsabilité sont les plus mis en avant, tout comme celles du mérite. L'aspect social est très peu évoqué probablement par crainte d'être taxé d'être à gauche. Les valeurs conservatrices et traditionalistes sont parfois évoqués dans certains courants de droite, avec parfois un attachement aux valeurs chrétiennes, aux bonnes mœurs et bonnes manières. Les domaines de la sécurité et de la justice sont des thèmes importants pour les courants les plus à droite. Souvent, être de droite, ce sont les valeurs de courage ("il faut se bouger le c..!"), de compétition, on ne vit pas des aides sociales, on est un gagnant, mais parfois c'est la valeur de l'égocentrisme et de l'individualisme qui sont mis en avant. La chose collective souvent les effraie. Et si on est encore plus à droite, il est évoqué les aspects nationaux, sécuritaires et immigration, alors que les thèmes liés à l'écologie ou à l'éducation par exemple sont nettement moins abordés.
-> Le groupe composé d'individus, décision par l'individu. L’État plus gendarme : moins d'égalité, plus de sécurité.
Centre
Concernant la branche centriste, peu l'évoquent bien que le premier qui a lancé ce concept est Bayrou. On ne veut pas être trop social mais un peu quand même, et on ne veut pas afficher trop les valeurs sécuritaires, juste un minimum. C'est d'ailleurs souvent dans cette branche que les libéraux se placent, car ils considèrent que la droite donne un aspect encore très fort à l’État en surdynamisant le domaine régalien avec beaucoup de policiers notamment, et que l’État vienne légiférer le plus possible pour cadrer notre vie privée. Comme ces mouvements sont assez nombreux, je pense que plusieurs variantes sont présentes, car entre Bayrou et Morin par exemple, l'un rechigne de se rapprocher de la droite classique et se veut hésitant, à la rigueur la droite chiraquienne, l'autre pouvant parfois se rapprocher d'une ligne sarkozyste. Le libéralisme évoque davantage que ce n'est pas à l’État de décider pour les citoyens, et accorde plus de confiance aux citoyens capables de décider par eux-mêmes et les responsabilise sur leurs droits et devoirs.
Cet exercice n'est pas facile je le reconnais, et je trouve qu'il l'est de moins en moins, car souvent les repères sont délicats à établir, donc pas évident.
Il l'est tout autant délicat pour moi-même il m'est très difficile de me positionner, car je peux être de gauche voire d'extrême-gauche dans certains domaines, et être très à droite dans d'autres. J'ai un peu cette impression que de plus en plus que gauche ou droite font partie d'un même système où le dénominateur commun est le même.
D'autres personnes, lorsqu'elles font cet exercice sur leurs attachements sociétaux, se rendent compte qu'aucun de ces partis politiques ne les représente. Elles ont même l'impression de se contredire car elles se disent de gauche mais ne supportent pas les incivilités et sont pour plus de flics.
Mes questions :
-> Être de gauche ou de droite, c'est vraiment différent ou est-ce désormais à peu près la même chose ?
-> Les partis politiques ne sont-ils pas pris en otage de leurs propres idéologies et s'interdisant d'aller sur les thèmes de leurs opposants même quand c'est réellement nécessaire ? Valls par exemple n'hésite pas à proposer des solutions plutôt à droite et se fait taper sur les doigts par des personnes de son parti... Y a t-il alors un courant sectaires dans ces partis ?
-> Aux États-Unis, le parti démocrate est-il à gauche ou plus à gauche, le parti républicain est-il plus à droite ou d'extrême-droite ? Ou les références politiques entre la France et les États-Unis ne sont pas les mêmes ?
J'ai lancé ce sujet d'une part parce qu'un participant l'a évoqué mais ne l'a pas mis en pratique et d'autre part est-ce qu'on parle la même langue en utilisant ces termes ?
Gauche
La gauche évoque souvent le côté social se préoccupant des plus précaires, peu de repères territoriaux et encore moins concernant les origines ou ethnies. Les valeurs d'égalité et de fraternité sont très souvent affichés. Certains même y incluent le courant libertaire. L'aspect économique est un peu moins évoqué excepté l'économie solidaire plus prononcé, et doit bénéficier pour les professions manuelles, agricoles et emplois intermédiaires, et moins aux salaires les plus élevés. La tendance est un rattachement à la bureaucratie, à la fonction publique : tant pis si ça ne fonctionne pas très bien, tant qu'il y a des fonctionnaires et beaucoup de services publics gérés par le domaine public. L'aspect de l'écologie est souvent repris par la gauche (on le voit bien dans de nombreux partis par exemple en Europe), le côté bobo soixante-huitard, assez peu attaché au progrès et souvent contre tout. Ensuite, le terme de gauchiste est ramené aussi dans le langage courant mais semble être plus proche de mouvements orientés extrême-gauche : antiraciste, anticapitaliste notamment.
-> L'individu dans le groupe, décision par le groupe. L’État joue un grand rôle : plus d'égalité, donc moins d'aspect sécuritaire.
Droite
La droite évoque un attachement plus prononcé à l'économie et à la prise d'initiative, notamment l'économie de marché avec une orientation qui va du keynésianisme (droite plus sociale, car intervention de L’État dans l'économie) jusqu'au courant néo-classique, donc beaucoup plus libéral, en laissant les marchés et l'économie s'auto-réguler et une intervention minime de l’État. Les valeurs de liberté et de responsabilité sont les plus mis en avant, tout comme celles du mérite. L'aspect social est très peu évoqué probablement par crainte d'être taxé d'être à gauche. Les valeurs conservatrices et traditionalistes sont parfois évoqués dans certains courants de droite, avec parfois un attachement aux valeurs chrétiennes, aux bonnes mœurs et bonnes manières. Les domaines de la sécurité et de la justice sont des thèmes importants pour les courants les plus à droite. Souvent, être de droite, ce sont les valeurs de courage ("il faut se bouger le c..!"), de compétition, on ne vit pas des aides sociales, on est un gagnant, mais parfois c'est la valeur de l'égocentrisme et de l'individualisme qui sont mis en avant. La chose collective souvent les effraie. Et si on est encore plus à droite, il est évoqué les aspects nationaux, sécuritaires et immigration, alors que les thèmes liés à l'écologie ou à l'éducation par exemple sont nettement moins abordés.
-> Le groupe composé d'individus, décision par l'individu. L’État plus gendarme : moins d'égalité, plus de sécurité.
Centre
Concernant la branche centriste, peu l'évoquent bien que le premier qui a lancé ce concept est Bayrou. On ne veut pas être trop social mais un peu quand même, et on ne veut pas afficher trop les valeurs sécuritaires, juste un minimum. C'est d'ailleurs souvent dans cette branche que les libéraux se placent, car ils considèrent que la droite donne un aspect encore très fort à l’État en surdynamisant le domaine régalien avec beaucoup de policiers notamment, et que l’État vienne légiférer le plus possible pour cadrer notre vie privée. Comme ces mouvements sont assez nombreux, je pense que plusieurs variantes sont présentes, car entre Bayrou et Morin par exemple, l'un rechigne de se rapprocher de la droite classique et se veut hésitant, à la rigueur la droite chiraquienne, l'autre pouvant parfois se rapprocher d'une ligne sarkozyste. Le libéralisme évoque davantage que ce n'est pas à l’État de décider pour les citoyens, et accorde plus de confiance aux citoyens capables de décider par eux-mêmes et les responsabilise sur leurs droits et devoirs.

Il l'est tout autant délicat pour moi-même il m'est très difficile de me positionner, car je peux être de gauche voire d'extrême-gauche dans certains domaines, et être très à droite dans d'autres. J'ai un peu cette impression que de plus en plus que gauche ou droite font partie d'un même système où le dénominateur commun est le même.
D'autres personnes, lorsqu'elles font cet exercice sur leurs attachements sociétaux, se rendent compte qu'aucun de ces partis politiques ne les représente. Elles ont même l'impression de se contredire car elles se disent de gauche mais ne supportent pas les incivilités et sont pour plus de flics.
Mes questions :
-> Être de gauche ou de droite, c'est vraiment différent ou est-ce désormais à peu près la même chose ?
-> Les partis politiques ne sont-ils pas pris en otage de leurs propres idéologies et s'interdisant d'aller sur les thèmes de leurs opposants même quand c'est réellement nécessaire ? Valls par exemple n'hésite pas à proposer des solutions plutôt à droite et se fait taper sur les doigts par des personnes de son parti... Y a t-il alors un courant sectaires dans ces partis ?
-> Aux États-Unis, le parti démocrate est-il à gauche ou plus à gauche, le parti républicain est-il plus à droite ou d'extrême-droite ? Ou les références politiques entre la France et les États-Unis ne sont pas les mêmes ?
J'ai lancé ce sujet d'une part parce qu'un participant l'a évoqué mais ne l'a pas mis en pratique et d'autre part est-ce qu'on parle la même langue en utilisant ces termes ?